Glaner est depuis toujours une ressource vitale et nécessaire pour Delphine. Elle y puise les matériaux à partir desquels elle construit ses bijoux, bois flottés, verre dépoli par la mer, fragments de coquillages, vestiges du vivant, qui portent l’empreinte du temps.
La dimension archaïque, primitive, de ces matières est pour elle intemporelle, et relie son travail à une forme d’archéologie contemporaine, qui la reconnecte à sa formation en géologie et archéologie.
Elle associe le verre dépoli à l’or, ennoblit le bois flotté d’une patine de bronze, transpose les vestiges du vivant en empreintes d’argent par le procédé de la fonte à cire perdue.
En imaginant des architectures mobiles, en jouant avec les vides et les pleins, c’est une certaine idée du beau qu’elle essaie de faire advenir.
Galerie Naïla de Monbrison