Femme de cœur et de convictions, Naïla de Monbrison a désiré créer un espace qui soit comme un lieu de rencontre entre l’art contemporain et le bijou d’artiste. Dès l’ouverture de sa galerie en 1987 elle a cherché à défendre des créateurs contemporains pour une nouvelle conception du bijou, une approche différente du bijou traditionnel.
Le bijou, pour Naïla, existe à partir du moment où le créateur exprime son univers culturel, son identité propre et cherche à communiquer un message, une vision du bijou au-delà de toute considération purement esthétique. Dès lors il se sent libre d’utiliser tous les matériaux, naturels, industriels ou précieux qui l’inspirent, sans avoir peur de les faire se côtoyer dans un même bijou : graine, cuivre, verre, bois, galets, plexi, plastiques, etc …
Ce type de bijou s’adresse plus particulièrement à des femmes cultivées, voire sophistiquées, aimant les parures uniques qui reflètent leur personnalité. Elles aiment porter ce qu’elles considèrent comme des œuvres d’art et non uniquement des parures ; elles aiment l’histoire du bijou, l’esprit de l’artiste qui l’a conçu, avec lequel elles se sentent en osmose. Souvent ces bijoux peuvent être regardés comme des objets de décoration ou comme de véritables petites sculptures.
C’est pourquoi Naïla associe dans sa galerie les bijoux ethniques, expression d’une tradition culturelle propre à une ethnie, aux bijoux de créateurs, expression individuelle d’un artiste.
Dès lors, Naïla travaille comme une galerie d’art plastique. Elle suit les créations et l’évolution de ses artistes depuis le début et de même lorsqu’elle considère une œuvre appropriée, elle organise une exposition pour montrer le travail d’un nouveau talent.
La galerie organise environ quatre expositions par an :
-expositions collectives sur des thèmes où se mêlent parfois les bijoux ethniques traditionnels et les bijoux d’artistes contemporains où les artistes expriment leur vision personnelle.
-expositions individuelles pour mettre en valeur le travail d’un seul artiste.